L’un des premiers manifestes écologistes, inédit en français, d’un des philosophes allemand les plus influents du XXe siècle.
Le texte fondateur de l’écologie allemande et au-delà européenne enfin disponible en français. Bref mais incisif, plus que jamais d’actualité, l’écrit du brillant philosophe Ludwig Klages avait paru en 1913 et fut redécouvert par les Verts allemands dans les années 1980. Implacable vis à vis du concept de progrès (« le progrès n’est rien moins que la destruction de la vie »), il prophétise les destructions des paysages, la pollution environnementale ou encore l’exploitation des ressources naturelles dans un texte bouillonnant de vie. L’un des tout premiers manifestes du genre, ce texte qui s’abreuve aux sources de la rationalité rigoureuse comme à celles du romantisme allemand est une lecture obligatoire d’aujourd’hui pour penser l’écologie.
Philosophe extrêmement influent dans le domaine germanique, maître notamment de Cioran et inventeur de la graphologie, Ludwig Klages (1872-1956) a produit une œuvre originale critiquant notamment l’hyper-intellectualisation du monde et la domination de la technique.
« Voici un manifeste écologiste allemand de la première heure, un texte incisif et critique contre le progrès où […] Ludwig Klages se désolait déjà de la destruction de la nature. » L’ECOLOGISTE
Texte d’une très importante conférence […], fondateur de l’écologie moderne (et plus spécialement de l’écologie profonde). Sa conclusion, qui rejoint celle de Theodor Lessing, assassiné par les nazis en 1931, est que la tragédie de l’homme moderne est une tragédie du déracinement, accélérée par la «religion de la réussite» et «l’esclavage de l’argent». Un texte capital.» ELEMENTS