Lyrique, poétique, philosophique, une œuvre littéraire inédite en français de tout premier plan, dans la lignée d’Hölderlin ou d’Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche.
Récit lyrique et philosophique d’une grande profondeur et d’une grande beauté, dans le sillage de l’Hyperion d’Hölderlin, Asklépios est une excellente porte d’entrée dans l’œuvre de Miguel Espinosa. Il y met en scène un être dont le destin est celui d’un Grec classique né par erreur dans le monde moderne. Tout entier tourné vers le Vrai, le Bon et le Bien, Asklépios traverse l’existence, de la naissance à la mort, de la découverte de l’amour à la découverte de soi, dans un style dense mais limpide, d’une solaire mélancolie.
Miguel Espinosa mit beaucoup de lui-même dans ce texte qui n’est ni une confession, ni un jeu littéraire, ni une fuite idéaliste hors du temps – mais une recherche assoiffée de soi-même, vertigineuse et vraie. En quelques lignes, il nous arrache au temps pour nous plonger dans l’intemporel, et enfin nous le restitue dans une forme plus pure ; comme toutes les grande œuvres.
Auteur secret, complexe et solitaire d’une œuvre protéiforme, à la croisée entre la poésie, la philosophie et le récit littéraire, Miguel Espinosa (1926-1982) est l’un des grands auteurs espagnols de la deuxième moitié du XXe siècle.
» Très proche d’Hölderlin, Asklépios est la rencontre entre la philosophie – la bonne philosophie -, la poésie – la bonne poésie – et la bonne littérature, qu’Espinosa amalgame de manière extrêmement singulière et personnelle « LE TEMPS DES ECRIVAINS, FRANCE CULTURE
» Voici donc en Asklépios, transparent et complexe, un résultat qui survit toujours, un demi-siècle après sa rédaction, au passage du temps. « RAFAEL CONTE, EL PAIS
« Miguel Espinosa, intellectuel dont l’œuvre fut enterrée par la culture officielle durant le franquisme, écrivain pessimiste et ironique, n’est pas un classique oublié,mais un classique encore inconnu. » RAUL MORODO, EL MUNDO