L’un des essais philosophico-sociologiques les plus intéressants des dernières années, par l’un des auteurs les plus lus de la philosophie contemporaine.
Byung-Chul Han poursuit dans ce livre capital son analyse alarmante d’une société sur le point de s’effondrer, débutée dans La Société de la fatigue. Se concentrant sur la relation entre violence et individualité, il montre que malgré la thèse répandue selon laquelle la violence aurait été éradiquée de nos sociétés modernes, elle a seulement changé de forme pour opérer plus subtilement. Les formes martiales et anciennes de la violence, émanations de la négativité, visibles et assumées, ont laissé la place à une violence plus anonyme, désubjectivisée, systémique, qui ne se déclare pas en tant que telle car elle est devenue invisible et se confond avec la société elle-même.
S’appuyant sur Freud, Benjamin, Schmitt, Sennett, Girard, Agamben, Deleuze, Foucault, Bourdieu ou encore Heidegger, Han étudie les formes classiques de la violence issues de la négativité – la violence archaïque du sacrifice et du sang, la violence virale du terrorisme, la violence verbale des paroles blessantes – avant d’analyser la violence nouvelle, issue de la positivité, et qui se manifeste par le sur-accomplissement, la sur-production, l’hyper-communication, ou l’hyper-activité – et qui n’est pas moins dangereuse pour l’individu qui souhaite être libre.
« Han montre pourquoi nous ne retournons plus la violence contre les autres mais contre nous-mêmes avec colère. Un essai audacieux… et incroyablement inspirant. » DIE ZEIT
« Han conclut ses réflexions initiées dans La Société de la fatigue et approfondit son diagnostic. Aussi effrayant qu’il soit, il est aussi éclairant. Il y a donc de l’espoir. » TOBIAS LEHMKUHL, Philosophie magazine
« Tous ceux qui se sentent épuisés devraient lire le livre de Byung-Chul Han comme remède philosophique. » DEUTSCHLANDS RADIO
« Le livre sur la violence le plus original et le plus actuel d’aujourd’hui » WDR5, Politics