270p. ; 19,90€
Traduit par Thomas Bourdier
Préfacé par Olivier Rey,
avec un long article d’Ivan Illich, La Sagesse de Leopold Kohr
ISBN : 979-10-96562-08-4
270p. ; 19,90€
Traduit par Thomas Bourdier
Préfacé par Olivier Rey,
avec un long article d’Ivan Illich, La Sagesse de Leopold Kohr
ISBN : 979-10-96562-08-4
Livre de politique et d’économie subversif et original, il s’agit de l’œuvre la plus importante de Leopold Kohr.
Dans L’Effondrement des puissances, Leopold Kohr montre que tout au long de l’Histoire les peuples qui ont vécu dans de petits États sont plus heureux, plus pacifiques, plus libres, plus créatifs et plus prospères. Il soutient dans une analyse brillante et passionnante que ce qui est trop gros ou trop grand finit toujours par s’effondrer et que seule la juste mesure et le retour à l’échelle humaine permettraient à l’humanité de se sauver de l’abîme. Sa philosophie politique suggère ainsi que, plutôt que de faire des unions ou des entreprises toujours plus grandes, avec la croyance erronée que cela nous apporterait la paix, la sécurité et la prospérité, nous devrions remettre en question les agrégations de pouvoir et retourner à un patchwork de petits États au pouvoir relatif, où les dirigeants sont accessibles et dignes représentants du peuple.
Publié pour la première fois en 1957 aux États-Unis par un écrivain autrichien qui s’était exilé pendant la guerre, L’Effondrement des puissances, avec ses visions prophétiques, ses idées originales, ses saillies provocatrices, son analyse sceptique, lucide et ironique de la nature humaine dans la lignée de Schopenhauer, est plus que jamais d’actualité en ce début de XXIe siècle, de période de globalisation et d’hubris démesuré. Il est la porte d’entrée exaltante d’une réflexion subversive.
Économiste, juriste et historien, Leopold Kohr a été récipiendaire du Prix Nobel alternatif dans les années 1980. Son œuvre originale a connu une grande influence dans les milieux décroissants, notamment anglo-saxon, via ses amis Schumacher et Ivan Illich.
« Leopold Kohr nous a prévenus il y a 50 ans que le gigantesque système globalisé croitrait avant d’imploser. Nous aurions dû l’écouter. »
PAUL KINGSNORTH, THE GUARDIAN, 2011
« Le jour de Kohr viendra lorsque les gens se réveilleront de leur sommeil économique, quand l’âge de la foi dans l’Homo œconomicus cédera la place à un scepticisme pénétrant, quand les théoriciens du social liront soigneusement ce théoricien modeste, mais important. »
IVAN ILLICH, La Sagesse de Leopold Kohr, 1994