Byung-Chul Han (né en 1959) a rejoint Fribourg et Munich après avoir été métallurgiste en Corée du Sud (où il est né et a grandi), et étudia la philosophie, la littérature allemande et la théologie catholique. Il est aujourd’hui professeur de philosophie et d’études culturelles à Berlin. Témoin précieux du boom des Dragons asiatiques, sa double expérience s’est matérialisée dans des livres très contemporains, au premier chef desquels La Société de la fatigue (Ed.Circé), dans lequel il traite de l’épuisement, de la dépression, des troubles de l’attention et forge ses concepts autour de l’excès de positivité. Ces thèmes seront approfondis dans Topologie de la violence, où il radiographie l’état psychique de l’individu et du travailleur contemporains. Dans des livres aussi divers que Le Parfum du temps (Ed.Circé), La Société de la Transparence (PUF), Le désir ou l’enfer de l’identique (Ed.Autrement), il déploie d’autres analyses sur des thèmes qui lui sont chers comme internet, la transparence, les médias, les réseaux sociaux, le capitalisme ou encore le pouvoir. Influencé par de nombreux auteurs, tels Benjamin, Agamben, Deleuze,
Baudrillard, Foucault ou Heidegger, ses textes secs et épurés sont parmi les plus intéressants et novateurs d’aujourd’hui, et construisent un corpus unique portant sur l’étude du XXIe siècle et des crises affectant l’individu contemporain.